De l’exploitation des vignes aux cuvées.
La taille, l’activité préparatoire et fondatrice pour la qualité des jus !
Les cuvées:
A la recherche de la grande maturité
La taille est réalisée de façon à ce qu’un pied ne supporte pas trop de raisin et permette aux grappes de capter l’énergie dont elles ont besoin.
Elle demande un savoir faire pour conserver l’équilibre entre la surface folière nécessaire à l’irrigation du plant, mais sans toutefois en avoir trop pour que les feuilles n’accaparent pas toute la sève au détriment du raisin.
C’est un subtil équilibre qu’il faut trouver!
Activité fondatrice d’un développement équilibré des ceps, nous démarrons la taille fin octobre et la poursuivons jusqu’en Avril. Nous utilisons deux types de taille: Chablis pour le Chardonnay, Cordon pour le Meunier et le Pinot noir.
Travail difficile en raison du nombre de pieds à tailler, des conditions climatiques rigoureuses et de la position physique à soutenir, cette activité conditionne le développement des baies, leur maturité, la qualité de la pulpe entre peau et pépins, la concentration de sucre et des arômes.
Les caractéristiques de la taille sont directement corrélées à la qualité des baies. De sorte qu’une taille mal réalisée peut conduire à un raisin peu développé, avec peu de pulpe, un niveau d’acidité élevé et une concentration en sucre moindre.
Par l’organisation de la charpente et des sarments, nous influons sur la quantité de sève qui circule et vient nourrir baies et feuilles. Une concentration importante en raisin sur un sarment nuit au développement des baies et à la qualité des jus. La taille est un exercice d’équilibre !
Activité intense: Les vendanges.
Ceuilleur, porteur, débardeur et vigneron effectuent les contrôles nécessaires pour ne retenir que le raisin qui constituera la cuvée.
Sur le total de la cueillette, on n’en retient 80%.
Ceci est une condition pour obtenir des jus contenant sucre et arômes du terroir vendangé. Et ne pas ajouter de sucre. Nous cultivons le naturel.
Nous sélectionnons les jus pour avoir des vins imprégnés du goût et des arômes du terroir.
Chaque bac, portant mention de la commune, de la parcelle, du cépage est déversé avec soin dans le pressoir, sans attente prolongée après la cueillette. Le marc est ensuite pressé lentement jusqu’à concurrence d’un bar environ.
Nous procédons lentement à cette pression pour correctement fragmenter les jus selon les qualités que nous souhaitons obtenir.
Nous faisons une première pression qui permet de récupérer le jus se situant entre la peau et les pépins. Il est riche en sucre et en acidité, il révèle le terroir. Suivent deux retrousses desquelles on obtient deux qualités de jus différentes.
Nous ne conservons pas le jus obtenu à partir de la deuxième retrousse car faible en sucre, en acidité et assez coloré.
Olivier de Beyssac
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